La crèche de Pierre (1/2)
Publié le 11 Février 2010
Cher(e)s ami(e)s,
Avant de débuter mon propos je tenais à remercier chaleureusement les dernières personnes qui se sont inscrites à ma newsletter pour être informées.
Nous poursuivons la série consacrée aux crèches des amis avec la crèche de Pierre.
Cette crèche occupe une superficie de 2.5m sur 3m
Elle comporte 350 santons et 150 animaux, les santons vont de 6 à 9 cm et proviennent de 22 santonniers, les bâtiments proviennent de 12 créchistes différents.
Le mas de l'atelier de Fanny
(La vieille femme au fond est de Christiane Devouassoux, l'homme en rose au 1er plan est d'Escoffier, les autres santons et accessoires sont de Serge Vincent)
Il y a de l'animation au village, y compris de bonne heure tout le monde vaque à ses occupations. Les animaux sont aussi mis à contribution pour aider les hommes.
Le meunier qui a travaillé toute la nuit s'est endormi, le plus jeune heureusement prend la relève.
(Le moulin est d 'Yves Amade, le meunier dans la porte de Christiane Devouassoux, le meunier devant les pales de Serge Vincent et le meunier couché est un santon Richard).
Sur la place du village, en ce jour de marché, nous croisons un groupe folklorique de danseurs, la marchande de citrons en profite pour les écouter ravie, tandis que sa voisine interpelle une de ses connaissances pour venir assister au spectacle annoncé par le tambourinaire, les jolies Arlésiennes dansent également.
Les maisons sont de Garrel, la danse des jardinières de Juste et Marie, l'arbre à gauche avec le pigeon blanc est de Della Maggiore, le portail du fond à droite avec les 3 santons (tambourinaire, et 2 arlésiennes sont de Serge Vincent)
A la fin de l'office, Monsieur le Curé observe l'animation du village.
Voici l'allumeur de réverbère qui fait le tour du village pour éteindre un à un tous les réverbères, il refera de nouveau son tour à la tombée de la nuit. La villageoise sur la droite revient du marché, elle s'apprête à rentrer chez elle...
(Les 2 maisons sont de Garrel et l'allumeur de réverbère de Bernard Sauvat)
Le caviste assis interpelle les passants, il les invite à venir goûter sa production, sa femme à ses côtés ne semble pas tout à fait contente de le voir ainsi assis alors qu'elle s'échine à porter un lourd tonneau sur ses épaules.
(Devant une maison escoffier, le caviste de Douzon-Truffier est une pièce tirée en série limitée à 150 exemplaires et signée).
Les joueurs de boules se livrent à leurs activités favorites, Dédé avec le pantalon marron vient toujours accompagné de son chien. Un minou a décidé lui aussi de regarder la partie mais il préfère tout de même rester à la hauteur et surveiller le chien.
(Au 1er plan un Bartoumieu de Christianne Devouassoux, un jeu de boules de Bernard Sauvat)
De nombreux enfants jouent dans la cour de l'école
(atelier de Fanny) parmi lesquels les enfants à la balançoire des santons Gonzague, la marelle de K.
Fraisse. On reconnait les réverbères de B Sauvat.
Un autre groupe folklorique est présent avec un sympathique orchestre.
(Les danseuses et musiciens sont des santons Dumas)
Dans l'étable deux adorables ânes se font des papouilles, tandis que le paysan qui vient de réparer une tuile cassée descend du toit. Un de ses voisins et venu lui prêter un coup de main pour réparer la barrière qui n'a pas résister aux assauts du Mistral qui souffle fort dans le Midi.
(La scène des ânes dans la grange est d'Isoline Fontanille comme les gris de part et d'autre. Les ânes marrons sont de JM Blanc. L'homme réparant la barrière est de Serge Vincent)
Comment leur résister?
Le berger traverse le village avec son troupeau de moutons.
(La transhumance est d'Escoffier)
Voici une vue d'ensemble du coeur de la crèche
Une vue de la partie Camargue avec l'étang, les flamands roses et les taureaux.
Cette scène est de Bernard Sauvat, des taureaux de E. et B. Fontanille et de S. de Marans
Une autre scène de Camargue avec les magnifiques chevaux et le gardian à cheval de Bernard Sauvat.
Un gardian: Le gardian (du provençal gardian, littéralement « gardien ») est le gardien d'une manade camarguaise ou troupe de taureaux ou de chevaux élevée en semi-liberté et appartenant à un manadier (source wikipédia)
Pierre précise que pour lui cette scène est la plus belle et la plus réaliste et remercie Bernard Sauvat pour l'ensemble de son oeuvre, je suis entièrement d'accord.
On découvre la maison camarguaise au toit en chaume de Daniel Aubenas. On voit également un cheval
camarguais blanc et les deux personnages (S. de Marans) un cheval de trait marron (Fouque).
Un plan élargi de la partie Camargue
J'espère que cette première partie vous aura plu, je vous dit à bientôt les amis pour la suite de la visite
Photo prise à Cannes ce jeudi 11 février 2010