L'arrivée des Rois mages
Publié le 4 Janvier 2009
Chèr(e)s ami(e)s,
Nous avions laissé les Rois mages sur le départ, les chameliers ayant préparé la caravane royale.
Après un dernier ravitaillement des bêtes à la fraîcheur de l'oasis, le convoi se mit en marche.
L'éléphant et son cornac en tête du convoi ouvrait la route aux
chameaux en cette belle nuit étoilée.
Ils parcoururent des milliers de kilomètres, guidés par l'étoile du Berger "qui brillait en silence". (allusion au merveilleux poème d'Edmond Rostang, voir ICI)
Il fallut durant le voyage faire des haltes pour permettre aux animaux et aux hommes de se reposer.
L'arrivée était proche, le cornac et les chameliers calculaient le passage du troupeau sur les différents ponts qu'ils durent franchir.
L'éléphant fut le premier bien entendu à franchir d'un pas lourd mais déterminé le dernier pont qui séparait la caravane de l'arrivée à la grotte.
Suivi par les chameaux qui les uns après les autres franchirent d'un pas majestueux et altier le pont.
Le cornac arrêta l'éléphant, les Rois mages descendirent des chameaux et franchirent les derniers pas qui les séparaient de l'Enfant Jésus.
Arrivés dans la grotte ils déposèrent leur offrande à l'entrée et se prosternèrent devant l'enfant Jésus.
L'Epiphanie est le symbole pour la chrétienté de la manifestation de Jésus-Christ aux Rois mages venus d'Orient.
Pour les chrétiens d'Orient, l'Epiphanie commémore le baptême de Jésus, c'est-à-dire sa véritable naissance.
Les Rois mages, qui apportent une touche d'exotisme à la crèche, sont indispendables. Ils symboliseraient les trois continents connus à l'époque: l'Europe, l'Asie et l'Afrique.
Selon l'Evangile de Saint-Matthieu, les Rois mages ont suivi l'étoile qui vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. En entrant dans l'étable, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
En Provence, la tradition veut que l'on ne démonte la crèche quà la Chandeleur.
De nos jours, on célèbre l'arrivée des rois mages par le "gâteau des rois". En Provence, il s'agit d'une brioche, sur laquelle on dispose des fruits confits ainsi que du sucre. A l'intérieur de la brioche, sont disposés un santon puce et une fève. Selon la tradition, le plus jeune se met sous la table, avant que ne soit coupé la brioche. Ensuite, c'est à lui que l'on demande de faire la répartition des parts, afin que le santon et la fève soit bien répartis au hasard. Le roi sera celui qui obtiendra la fève, et celui qui aura le santon sera son sujet. Le roi garde son trône toute la journée, mais en contrepartie, celui qui obtient la fève achètera la prochaine brioche ! ..."
A bientôt