Tranche de vie : petits travaux d'aiguille
Publié le 6 Septembre 2009
Cher(e)s ami(e)s,
Deux femmes discutent, ce sont des dentellières, elles échangent quelques astuces secrètes pour venir à bout du fil de lin qui ne cesse de faire des noeuds au fur et à mesure qu'il est utilisé. 
De temps en temps, quelques personnes intéressées par leurs belles réalisations viennent les saluer et échanger quelques mots. 
A côté d'elles, un groupe de personnes âgées savourent ces délicieux moments de rencontre avec les voisins et les voisines; chacune d'elles ou presque s'affaire : l'une file de la laine avec son rouet, les deux autres tricotent. Et puis, il y a tant à raconter : des souvenirs d'hier aux faits marquants d'aujourd'hui. Du reste, aujourd'hui... tous se demandent où est passé le vieux Elzéar, quel coureur de jupons, même à son âge, vieux farceur, se disent-ils.

Pétronille se rapproche de son frère Léon le cordonnier.
- Léon, as-tu vu Elzéar ?
- Mais Pétronille, fichez-lui la paix à Elzéar, il a largement dépassé l'âge de raison, il sait donc ce qu'il fait le bougre !
- Ah mais alors Léon, il fait donc quelque chose Elzéar, tu me dois la vérité, toi qui es son ami, il a sans doute dû te faire des confidences.
- Non Pétronille, ne compte pas sur moi pour alimenter les ragots.
- Pétronille est contrariée, son frère ne veut pas lui dire où se trouve Elzéar. Dommage, elle aurait tellement aimé alimenter la discussion du groupe en se faisant prier pour raconter les confidences obtenues de la part de Léon.
Tant pis se dit-elle.
Je renoue avec mon habitude de vous proposer des petites scenettes ou tranches de vie, que j'ai eu le temps de composer durant les vacances.
... Qu'il fait beau cet après-midi, le village est animé. Les femmes installées sur la placette se livrent à des travaux d'aiguilles.

... Qu'il fait beau cet après-midi, le village est animé. Les femmes installées sur la placette se livrent à des travaux d'aiguilles.

Deux femmes discutent, ce sont des dentellières, elles échangent quelques astuces secrètes pour venir à bout du fil de lin qui ne cesse de faire des noeuds au fur et à mesure qu'il est utilisé.

De temps en temps, quelques personnes intéressées par leurs belles réalisations viennent les saluer et échanger quelques mots.

A côté d'elles, un groupe de personnes âgées savourent ces délicieux moments de rencontre avec les voisins et les voisines; chacune d'elles ou presque s'affaire : l'une file de la laine avec son rouet, les deux autres tricotent. Et puis, il y a tant à raconter : des souvenirs d'hier aux faits marquants d'aujourd'hui. Du reste, aujourd'hui... tous se demandent où est passé le vieux Elzéar, quel coureur de jupons, même à son âge, vieux farceur, se disent-ils.

Pétronille se rapproche de son frère Léon le cordonnier.
- Léon, as-tu vu Elzéar ?
- Mais Pétronille, fichez-lui la paix à Elzéar, il a largement dépassé l'âge de raison, il sait donc ce qu'il fait le bougre !
- Ah mais alors Léon, il fait donc quelque chose Elzéar, tu me dois la vérité, toi qui es son ami, il a sans doute dû te faire des confidences.
- Non Pétronille, ne compte pas sur moi pour alimenter les ragots.
- Pétronille est contrariée, son frère ne veut pas lui dire où se trouve Elzéar. Dommage, elle aurait tellement aimé alimenter la discussion du groupe en se faisant prier pour raconter les confidences obtenues de la part de Léon.
Tant pis se dit-elle.

L'échoppe de Léon est modeste mais son savoir faire est apprécié des villageois. C'est un homme discret qui ne participe pas aux commérages du village. Inlassablement il recoud chaussures, vieux sacs et redonne vie au vieux cuir fatigué et délavé. Un vrai magicien ce Léon !

Ah mais... mais oui... le voilà Elzéar... et en galante compagnie au côté de Mélanie qui confectionne un beau patchwork et de Léonce la jeune femme qui fait du boutis.
Elzéar en pince pour la jeune Léonce, mais elle ne lui dit mot pour éviter d'entretenir un faux espoir auprès d'Elzéar, alors c'est Mélanie qui converse de la pluie et du beau temps avec lui.
Le vieux Elzéar a toujours aimé les femmes et les années n'ont rien changé à son tempérament entreprenant, il a juste oublié que maintenant, il serait sans doute de plus en plus difficile de courtiser une jeune et belle fille comme Léonce.

Deux petits diablotins à l'air moqueur, regardent la scène et du haut de leur jeune âge comprennent la situation.

Ils repartent en direction de leur grand-mère, la couturière du village et lui disent :
- Mamie, le vieux Elzéar est amoureux de Léonce, on l'a entendu lui conter fleurette, mais elle, elle ne veut pas de lui parce qu'il est trop vieux.
Mamie sourit, en les entendant, leur innocence ne les empêche pas de percevoir avec justesse le comportement des adultes, pense-t-elle.

Pendant ce temps, Mélanie montre à Elzéar son beau patchwork mais Elzéar aurait tellement préféré l'attention de Léonce à celle de Mélanie. Alors il fait bonne figure en faisant mine de s'intéresser à l'ouvrage.
Marie, la mère de deux petits diablotins les cherchent du regard, accoudée sur le rebord de la fenêtre, elle s'apprête à leur proposer un bon goûter qu'elle a préparé dans un panier en osier.

Tout deux font semblant d'esquiver le regard de leur mère, mais le chien ne perd pas le panier des yeux, si les deux diablotins laissent passer leur chance, lui, saura apprécier à sa juste valeur le contenu de ce panier.

Ainsi va, la vie paisible et sans histoire dans ce beau petit village de Provence, sous le regard malicieux de ce couple d'enfants que nous retrouverons dans le prochain billet.

Dans le rôle principal de :

Ah mais... mais oui... le voilà Elzéar... et en galante compagnie au côté de Mélanie qui confectionne un beau patchwork et de Léonce la jeune femme qui fait du boutis.
Elzéar en pince pour la jeune Léonce, mais elle ne lui dit mot pour éviter d'entretenir un faux espoir auprès d'Elzéar, alors c'est Mélanie qui converse de la pluie et du beau temps avec lui.
Le vieux Elzéar a toujours aimé les femmes et les années n'ont rien changé à son tempérament entreprenant, il a juste oublié que maintenant, il serait sans doute de plus en plus difficile de courtiser une jeune et belle fille comme Léonce.

Deux petits diablotins à l'air moqueur, regardent la scène et du haut de leur jeune âge comprennent la situation.

Ils repartent en direction de leur grand-mère, la couturière du village et lui disent :
- Mamie, le vieux Elzéar est amoureux de Léonce, on l'a entendu lui conter fleurette, mais elle, elle ne veut pas de lui parce qu'il est trop vieux.
Mamie sourit, en les entendant, leur innocence ne les empêche pas de percevoir avec justesse le comportement des adultes, pense-t-elle.

Pendant ce temps, Mélanie montre à Elzéar son beau patchwork mais Elzéar aurait tellement préféré l'attention de Léonce à celle de Mélanie. Alors il fait bonne figure en faisant mine de s'intéresser à l'ouvrage.
Marie, la mère de deux petits diablotins les cherchent du regard, accoudée sur le rebord de la fenêtre, elle s'apprête à leur proposer un bon goûter qu'elle a préparé dans un panier en osier.

Tout deux font semblant d'esquiver le regard de leur mère, mais le chien ne perd pas le panier des yeux, si les deux diablotins laissent passer leur chance, lui, saura apprécier à sa juste valeur le contenu de ce panier.

Ainsi va, la vie paisible et sans histoire dans ce beau petit village de Provence, sous le regard malicieux de ce couple d'enfants que nous retrouverons dans le prochain billet.

Dans le rôle principal de :

La dentellière : un très beau santon "Fernande la Brocante" de Lou Christou.(Petit clin d'œil à mon amie Christiane).

La dentellière : je ne sais pas ...

Le groupe de personnes âgées dont Pétronille : les magnifiques santons Carbonel


Léon le cordonnier : un splendide santon de Lou Christou


Elzéar : santon Magali



Mélanie est un clin d'œil à mon amie Fanchon, qui m'avait dit n'avoir jamais vu un santon faire du patchwork, ne cherchez pas, vous ne le trouverez pas dans le commerce.


Léonce : magnifique santon Lou Christou.


Et enfin, les diablotins (frère et sœur), santon Colette Barles, ne sont-ils pas adorables ?
A bientôt mes amis.

A bientôt mes amis.
