LA VENTE A LA CRIEE ET LA BOUILLABAISSE
Publié le 29 Août 2007
Suite et fin de l'histoire des petits pêcheurs.
Le petit port, vous vous en souvenez, et bien ...
Et bien, aujourd’hui nous voilà dans un autre petit port, bien semblable au précédent malgré tout. Aujourd’hui vendredi, il est le théâtre de la vente à la criée des pêcheurs.
Une marchande attend le retour du pointu (petite barque typique) de son mari pour vendre le produit de la pêche.

Ferdinand décharge les filets pleins de poissons de son bateau près de la grève.

Il traîne le filet tant bien que mal jusqu’à sa cabane.
Il s’installe alors confortablement pour soulager son dos des efforts entrepris et assure seul la vente de son poisson.
Marcel est attendu par Louise sa femme ainsi que par les deux femmes qui tiennent l’auberge de la Farigoule à l’Est de la calanque …. Elles savent que Marcel connaît les bons coins de pêche et elles l’attendent de pied ferme pour lui acheter le contenu de son filet qu’elles l’aident à remonter.
Un sourire radieux sillonne leurs joues, elles sont tellement contentes des achats qu’elles sont en train de faire.
Eléonore aide les autres femmes des marins pêcheurs à vendre le poisson, elle sait que César raconte des carabistouilles ( mensonges enjolivés) mais elle considère son mari comme un poète, un conteur de la mer.
Les étals regorgent de poissons et de crustacés.

Saturnin appelle Angèle sa femme pour lui demander si elle veut du poisson.
Et oui Saturnin, tu le sais bien, tiens je t’envoie le panier.
Et comme souvent, les habitants de la calanque se réunissent et profitent de cette « pêche miraculeuse » pour manger tous ensemble une bonne bouillabaisse.
Les femmes la préparent. Pour la circonstance, les deux aubergistes sont restées pour donner un coup de main et participer aux festivités.
Tous s’installent autour de la table.
Cette table,Bonne Mère, elle regorge de poissons et de citrons, le repas va bientôt commencer.
Eh ho , vous, les lecteurs de Santounette
... Venez donc manger avec nous la bonne bouillabaisse, on vous attend mes amis.
Alors là mes amis, je peux vous dire l’accent, les odeurs et les couleurs magnifiques valent le détour.
Une marchande attend le retour du pointu (petite barque typique) de son mari pour vendre le produit de la pêche.
Ferdinand décharge les filets pleins de poissons de son bateau près de la grève.
Il traîne le filet tant bien que mal jusqu’à sa cabane.
Il s’installe alors confortablement pour soulager son dos des efforts entrepris et assure seul la vente de son poisson.
Un sourire radieux sillonne leurs joues, elles sont tellement contentes des achats qu’elles sont en train de faire.
César, le mari d’Eléonore
ne pêche plus, mais il a la nostalgie des pêches d’antan. Il raconte à tous ceux qui veulent bien l’écouter, que lorsqu’il était plus jeune, il pêchait des poissons de 3 mètres. Ce qui ne manque pas de faire sourire le plus souvent de façon narquoise ses interlocuteurs qui se disent intérieurement : « Et oui, César, c’est comme l’histoire de la sardine qui a bouché le port de Marseille".
César (malgré ses récits légèrement enjolivés) est écouté par ses compères car c’est une figure locale.
Eléonore aide les autres femmes des marins pêcheurs à vendre le poisson, elle sait que César raconte des carabistouilles ( mensonges enjolivés) mais elle considère son mari comme un poète, un conteur de la mer.
Les étals regorgent de poissons et de crustacés.
Saturnin appelle Angèle sa femme pour lui demander si elle veut du poisson.
Saturnin, on le surnomme la gazette, il colporte tous les commérages d’une maison à l’autre, d’un village à l’autre. Il a un champ de diffusion assez vaste et rien ne lui échappe, et puis s’il lui manque quelques éléments d’information, et bien qu’à cela ne tienne, il les crée.
Tous s’installent autour de la table.
Cette table,Bonne Mère, elle regorge de poissons et de citrons, le repas va bientôt commencer.
Eh ho , vous, les lecteurs de Santounette
... Venez donc manger avec nous la bonne bouillabaisse, on vous attend mes amis.