BEATIHO

Chèr(e)s ami(e)s ,



 Aujourd'hui, je vais vous présenter ce qui existait avant l'apparition des santons traditionnels en terre cuite, il s'agit du Ravissement de Marie Madeleine dans la grotte de la Sainte Baume avec des personnages  présentés dans une niche vitrée.
 
Ces petites boites vitrées abritant des scènes bibliques ou des représentations de la vie dans les couvents sont rares. On peut en admirer de très belles au musée Arlaten d'Arles. Ces petites vitrines sont appelées beatiho (selon F. mistral), ou belèn (diminutif de Béthléem) ou Paradis.

Ces petites vitrines étaient parfois confectionnées par les familles mais la plupart du temps elles étaient réalisées, surtout vers la fin du XVIIIè siècle, par les religieuses, notamment les Carmélites dans les couvents du Midi de la France.

Ces petites niches vitrées étaient exposées sur un meuble dans la salle à manger ou dans une chambre à coucher. Il faut souligner que seules les familles aisées pouvaient se permettre d'avoir ce genre d'oeuvre à la maison  car il s'agissait d'objet précieux faits avec des personnages en verre filé ou en cire. Les décors étaient réalisés dans des matériaux moins nobles comme le papier ou la mie de pain.

Sylviane a la chance d'avoir une amie qui possède ce genre de pièce rarissime qui se transmet en famille depuis au moins 5 générations et qui date très probablement de la fin du XVIIIè siècle.

                                   Vue générale

Cette boite vitrée représentant le Ravissement de marie Madeleine est faite en bois, verre filé, mie de pain, papier et fleurs séchées.



 Marie Madeleine est allongée, elle semble regarder l'ange situé à sa droite.


 On peut admirer l'ange de plus près et détail très rare, il a des ailes rouges et non blanches.


   Les musiciens étaient déjà représentés: le joueur de flûte.

D'après la richesse de ses vêtements on peut supposer que ce personnage a revêtu ses plus beaux habits en ce jour.





                                                 Voici le berger



                                        Le chasseur avec son fusil

             

Un pelerin qui revient de Saint-Jacques de Compostelle et qui porte une besace à sa ceinture et des coquilles sur ses vêtements.