Marie Mauron santonnifiée par Diane de Marseille
Publié le 14 Mai 2022
Cher(e)s ami(e)s,
Il y a quelques jours j'ai rendu ICI un hommage à Marie Mauron, une autrice ayant rédigé de nombreux ouvrages sur la Provence en déplorant qu'elle n'ait pas été santonnifiée contrairement à d'autres auteurs comme Marcel Pagnol ou Frédéric Mistral.
Diane de Marseille, une fidèle lectrice du blog, a souhaité à son tour lui rendre justice, elle a réussi en seulement quelques jours à confectionner en argile auto-durcissante, une saynète très jolie à son effigie.
Diane a représenté Marie Mauron assise mais précise t-elle, il pourrait s'agir de n'importe quelle mamie racontant l'histoire des santons au travers de l'un de ses livres et transmettant l'amour de la crèche à ses petits enfants. La petite fille regarde son Ravi d'un œil tout neuf et le petit garçon rêve à la prochaine crèche en contemplant un moulin.
Suite à un commentaire sur mon dernier article représentant un moulin qui évoquait pour un lecteur, l'esprit des crèches d'antan, Diane a écrit un texte poétique sur ce thème:
Les crèches d'antan
Où sont les crèches d'antan?
Le sens alors était premier...
Les adorants devant la grotte toujours priaient.
Juste de la mousse et du vieux papier
et puis quelques santons les mêmes d'année en année.
Le souvenir de leur poésie simple dans mon cœur n'est pas fané.
Où sont les crèches d'antan pleines de paix ?
Je rêve parfois de les retrouver...
Je vous laisse admirer sa remarquable création qui doit encore selon elle, subir quelques retouches et compléments de peinture mais d'ores et déjà son travail est absolument remarquable. Une artiste santonnière en puissance est née alors même qu'il ne s'agit pas de son métier premier mais d'un passe-temps créatif. Bravo à elle.
Merci infiniment pour cette magnifique et touchante réalisation.
L'art santonnier a encore de beaux jours devant lui, tous ces artistes confirmés ou naissants, professionnels ou amateurs sont d'importants et d'indéniables promoteurs de cet art qui mérite tan, d'être mis sous le feu des projecteurs.
Et vous, qu'en pensez-vous Cher(e)s ami(e)s ?