Santon Alice Bertozzi : la cueillette du jasmin - Santons et Crèches de Provence

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Dans la capitale des fleurs à parfum, nous voici sur les collines de Grasse dans les Alpes Maritimes où « l’or blanc » puisque c’est ainsi que l’on nomme le jasmin se répand en délicieuses effluves qui embaument la ville durant les mois de floraison.

Photo prise lors d'une visite dans un domaine varois

D’un geste franc et délicat, les cueilleurs s’empressent comme le faisaient les cueilleurs depuis le début du XVIIIème siècle de retirer les fleurs épanouies tout en préservant les bourgeons et les déposent dans des paniers tressés prévus à cet effet.

Cette plante a la particularité d’avoir une fragrance qui évolue en fonction de la météorologie répandant des tonalités différentes à chaque fois. Le même jasmin peut selon les jours se répandre en senteurs florales, animales, épicées, musquées ou fruitées et surprend sans cesse même les spécialistes de la parfumerie pourtant habitués à ces variations.

Quand le jasmin et le chèvrefeuille s'entrelacent pour nous gratifier d'un parfum capiteux

Les fleurs de jasmin cueillies sont transformées par une technique d’extraction qui permet d’obtenir ce que l’on appelle « l’absolu », c'est-à-dire la matière première pure qui sert de base à la fabrication des parfums.

Pour 1 kg d'absolu, il faut environ 7 millions de fleurs de jasmin ! Ça laisse rêveur.