LA CUEILLETTE DES OLIVES
Publié le 2 Novembre 2008
Cher(e)s ami(e)s,

Voici un petit groupe de travailleurs itinérants qui sillonnent la campagne au grè des saisons pour prêter leurs bras aux différentes fermes. Ce sont souvent les mêmes groupes qui travaillent ensemble, les personnages se connaissent et s'apprécient, ils sont issus le plus souvent du même village.

De gauche à droite, voici Jules, il est en position agenouillée et ramasse les olives qui sont tombées au sol et à ses côté, Ernest, vous vous souvenez de lui, n'est-ce pas ? C'est ce personnage rieur et au grand coeur qui avait déjà participé à la cueillette des lavandes (ICI). Tout le monde apprécie Ernest, ce robuste travailleur porte de lourdes charges que les autres ne peuvent soulever.

Vous reconnaissez également les deux commères de la séquence des lavandes. Elles travaillent en tandem, elles sont familièrement mais affectueusement appelées "commères" car elles colportent de village en village les potins divers et variés qu'elles ont pu glaner.
Clémence est nouvelle dans le groupe, elle est la fille des métayers de la grande Bastille de la Rastègue.
Clémence est une chipie au caractère moqueur, au lieu d'aider les autres à la cueillette des olives, elle se contente de cueillir de beaux fruits de couleur verte dont elle fera des confitures. Mais comme, elle est bonne fille malgré tout, elle en donnera à ses amis les cueilleurs. A ses pieds, une chèvre broute du romarin.

Les deux femmes ramènent vers Ernest les paniers d'olives que ce dernier dépose ensuite dans les sacs en jute qui seront transportés sur la charrette.


Les boules de lavandes et l'odeur du bois coupé font vibrer les narines.

Progressivement les sacs sont déposés un à un sur la charrette.

La nuit va bientôt tomber, trois gros sacs sont déjà en place...
Le petit âne sait qu'il sera bientôt l'heure de rentrer à la ferme.
A bientôt mes amis.

Merci Cerisette

Voici un petit groupe de travailleurs itinérants qui sillonnent la campagne au grè des saisons pour prêter leurs bras aux différentes fermes. Ce sont souvent les mêmes groupes qui travaillent ensemble, les personnages se connaissent et s'apprécient, ils sont issus le plus souvent du même village.

De gauche à droite, voici Jules, il est en position agenouillée et ramasse les olives qui sont tombées au sol et à ses côté, Ernest, vous vous souvenez de lui, n'est-ce pas ? C'est ce personnage rieur et au grand coeur qui avait déjà participé à la cueillette des lavandes (ICI). Tout le monde apprécie Ernest, ce robuste travailleur porte de lourdes charges que les autres ne peuvent soulever.

Vous reconnaissez également les deux commères de la séquence des lavandes. Elles travaillent en tandem, elles sont familièrement mais affectueusement appelées "commères" car elles colportent de village en village les potins divers et variés qu'elles ont pu glaner.

Clémence est nouvelle dans le groupe, elle est la fille des métayers de la grande Bastille de la Rastègue.
Clémence est une chipie au caractère moqueur, au lieu d'aider les autres à la cueillette des olives, elle se contente de cueillir de beaux fruits de couleur verte dont elle fera des confitures. Mais comme, elle est bonne fille malgré tout, elle en donnera à ses amis les cueilleurs. A ses pieds, une chèvre broute du romarin.

Les deux femmes ramènent vers Ernest les paniers d'olives que ce dernier dépose ensuite dans les sacs en jute qui seront transportés sur la charrette.

Ce petit âne attend sagement, dans quelques heures il troquera ses fagots de bois contre l'attelage de la charrette qu'il ramènera fidèlement à la ferme comme il le fait depuis des années.
Le cliquetis de ses sabots et le bruissement des roues de la charrette sur la pierraille du chemin signifieront alors que la journée de labeur s'achève bientôt pour les hommes et pour les bêtes.

Pour l'instant, l'essentiel du travail reste à venir, les quatre cueilleurs s'affèrent à la besogne, le sourire aux lèvres.

Jules se rapproche d'Ernest et d'un air moqueur lui murmure à l'oreille : " Dis donc Ernest, nos deux commises sont aussi grasses que deux galantines, tu ne trouves pas ?".
Mais toutes deux l'ont entendu malgré ses efforts de discrétion, et en coeur, elles lui assènent un " Tais-toi donc chenapan, on est aussi légères qu'il y a vingt ans !"

Clémence a entendu les réactions des deux femmes, elle se cache derrière les fruits et pouffe de rire. Jules à raison, elles ressemblent à deux mémères se dit-elle.

Ernest pris par le fou-rire dit à Jules : "Alors là mon Jules, tu as perdu l'occasion de te taire..."
Pendant ce temps, les deux cueilleuses sont parties un peu plus loin sur le terrain pour poursuivre leur travail.

Laissant les hommes en avant, elles ont gravi le premier niveau de restanques et ramènent de pleins paniers à nouveau en direction d' Ernest.

Le cliquetis de ses sabots et le bruissement des roues de la charrette sur la pierraille du chemin signifieront alors que la journée de labeur s'achève bientôt pour les hommes et pour les bêtes.

Pour l'instant, l'essentiel du travail reste à venir, les quatre cueilleurs s'affèrent à la besogne, le sourire aux lèvres.

Jules se rapproche d'Ernest et d'un air moqueur lui murmure à l'oreille : " Dis donc Ernest, nos deux commises sont aussi grasses que deux galantines, tu ne trouves pas ?".
Mais toutes deux l'ont entendu malgré ses efforts de discrétion, et en coeur, elles lui assènent un " Tais-toi donc chenapan, on est aussi légères qu'il y a vingt ans !"

Clémence a entendu les réactions des deux femmes, elle se cache derrière les fruits et pouffe de rire. Jules à raison, elles ressemblent à deux mémères se dit-elle.

Ernest pris par le fou-rire dit à Jules : "Alors là mon Jules, tu as perdu l'occasion de te taire..."
Pendant ce temps, les deux cueilleuses sont parties un peu plus loin sur le terrain pour poursuivre leur travail.

Laissant les hommes en avant, elles ont gravi le premier niveau de restanques et ramènent de pleins paniers à nouveau en direction d' Ernest.

Les deux hommes viennent prêter mains fortes aux deux femmes et repassent derrière elles pour récupérer les derniers paniers et les sacs laissés au pied des arbres car trop lourds pour elles.


Ernest redescend de la restanque en portant à bout de bras son lourd fardeau


Ernest redescend de la restanque en portant à bout de bras son lourd fardeau

Les boules de lavandes et l'odeur du bois coupé font vibrer les narines.

Progressivement les sacs sont déposés un à un sur la charrette.

La nuit va bientôt tomber, trois gros sacs sont déjà en place...
Le petit âne sait qu'il sera bientôt l'heure de rentrer à la ferme.
A bientôt mes amis.

Merci Cerisette