Les santons dans tous leurs états: exposition de santons des Ateliers T. NEVEU
Publié le 13 Mars 2010
Cher(e)s ami(e)s,
Je vous propose un billet atypique avec la visite d'une manifestation qui vient de se terminer à Aubagne.
En flânant dans les rues d’Aubagne tout parle de santons : les mosaïques sur les murs...
Les plaques de la rue qui nous mènent à....
à une exposition de santons bien sûr
Du vendredi 11 décembre 2009 au dimanche 7 mars 2010 a eu lieu une intéressante exposition intitulée "Santons et décors aux santons".
Celle-ci nous a permis de découvrir ou de redécouvrir les santons mais aussi tout l'art santonnier qui s'est manifesté autour des arts de la table nous permettant ainsi d'apprécier quelques pièces anciennes très rares mettant en lumière cet art populaire.
Pour débuter: des réalisations des sœurs Gastine
Lyda et Marguerite sont nées dans une famille d’artistes, leur grand père Camille-Auguste (1819-1867) était peintre décorateur.
Lyda peint, Marguerite fait de la céramique. Après les beaux-arts de Marseille, elles vont travailler aux faïenceries de Saint-Jean-Du-Désert et de Moustier et obtenir de nombreuses récompenses.
On peut admirer un portrait de Marguerite peint par Lyda
L’affiche de la pastorale encadrée par des dessins de Marguerite
Les commères dans les rues
Le valet sur le petit âne
La femme à la cruche avec un paysage typique de la campagne provençale
Deux assiettes avec des sujets de style Dellepiane (un autre grand admirateur de santons)
Cruches et des esquisses pour leur création, on peut même voir le prix souhaité par le futur acquéreur
Nous passons à la dynastie Sicard
Le père Louis SICARD né en 1871 (un céramiste de grande renommée et frère de Thérèse Neveu) fut le créateur pour la Société Générale des Tuileries de Marseille de la fameuse cigale sur la branche d’olivier accompagnée de la devise mistralienne Lou soulèu me fai canta
L’ensemble des faïences exposées par cet atelier
Jiget le valet bègue
L’amoulaire ou rémouleur qui lui n’a pas sa langue dans la poche
La nativité
Après sa mort, ses fils Georges et surtout Théo, puis Christian, fils de Georges, continuent la tradition de la Maison Sicard, reprise en 1976 par Sylvette et Raymond Amy.
Deux beaux plats de Théo avec de ravissantes scènes
Et pour terminer cette première partie des sujets de l’atelier Henry Ann Guibert pour la Faïencerie Nouvelle de Provence dans les années 1931
Les artisans, les passionnés et les faïenceries d'Aubagne nous ont légué de biens jolies réalisations qui embellissent les ustensiles de vaiselle et qui font partie de notre quotidien, déclinant ainsi l'art santonnier sous d'autres formes.
Je salue le travail des Ateliers Thérèse Neveu qui nous ont permis de découvrir ces pièces rares à travers cette exposition.
Avant de conclure, je tiens à remercier les dernières personnes qui viennent de s'abonner à ma newsletter, ainsi que tous les lecteurs qui ont eu la gentillesse de laisser un commentaire sur les derniers billets.
A bientôt pour la suite de la visite